*L'amertume envahit peu à peu ce qu'il reste de gai en lui. Les larmes s'approprient ses yeux, il sent sa présence qui n'a pas encore disparu, comme si elle pouvait dispraître d'ailleurs. Et Paris, Paris qui s'enfuit.*


Maintenant, il sait que c'est trop tard, il voit la ville qui s'éloigne, Paris qui s'enfuit au milieu de ses larmes et de la pluie.
Il la voit s'éloigner, laide mais pourtant radieuse, triomphante. Il aurait dû se mettre dans l'autre sens, ne pas la voir, avoir la sensation d'avancer, pas de reculer. Il la hait, ah, si elle pouvait voir ses yeux qui la fusillent, si la ville des Lumières pouvait savoir qu'elle n'est que rires et larmes, comme les autres.
Il la déteste là, et pourtant, son envie d'y revenir croit.
Et il cherche des yeux là où il a vécu ces quelques jours de bonheur. Invisible. Mais ça, il le savait déjà, c'est juste pour se raccrocher à quelque chose. Là-bas, il n'y avait pas le train, pas celui là en tout cas.
Il y a son coeur qui se sert, qui l'étouffe.
"Explose, allez, pourquoi tu ne veux pas exploser, hein? Tu aimes me sentir agoniser comme ça?"
Il sent les sanglots dans sa gorge, les muscles de son visage qui se crispent, mais il sait qu'elles ne couleront pas, quoi qu'on en dise.
Des usines, des usines, des maisons ouvrières, il quitte la ville lentement. Il ne sait plus vraiment où il va, il a oublié sa destination quand il s'est retrouvé seul, assis là, à côté de la fenêtre, et personne sur le quaix pour lui.
C'est normal, c'est normal, c'est pour éviter la douleur de la séparation, où plitôt pour la cacher, parce que de toute façon, elle et là.
Et lui il pense:Paris bonheur, mais bonheur comment?