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Infinite circle
Le vent bat les volets dehors, et la porte auss. Comme un fou, il tente de faire plier les plus forts de ce monde dans un accès de fureur, dans sa folie, il emprte des nuages de neige pour un instant éphémère.
Tout est blanc, d'un blanc sinistre à pleurer, la nuit encore tout semblait plus beau et lumineux avec ce blanc. Mais le jour, le jour, on voit toutes les horreures de ces vieilles maisons sans peinture qui tient, de ces herbes jaunasses qui survivent dans cet hiver battant, et il a l'impression qu'on saigne la vie. Ce temps saigne la vie, lentement, il les rend tous tristes, avec des têtes de déterrés. Seuls quelques gamins survivent ça et là avec des boulets blancs et des pantins affreux tout prêts à fondre.
Il sent la bise pénétrer sa chambre, la petite chambre sous le toit, celle où la vie est soit trop chaude soit trop froide. Il se glisse un peu plus dans les draps, se perd un peu plus sous la couette, quitte à étouffer pour avoir un peu de chaleur.
Inquiet de ce monde qui semble mourir de froid et de saleté, il se demande où ça mène tout ça, tout ce blanc qui disparaitra, donnera de la boue, puis enfin, peut-être, un printemps timide qui finira par regorger de vert et de fleurs.
Tout n'est qu'un cycle qui se reproduit indéfiniment.... et lui, il va faire quelques cycles avant de s'éteindre, comme la neige. Mais où tout ça mène? Où?
Prose de myel, le Mercredi 16 Février 2005, 09:53 dans la rubrique "Bulan".

Commentaires :

Songe
02-03-05 à 02:44

Et si tout ça était une spirale où les uns, croyant tourner en rond s'enfoncent et descendent dans leurs enfers tandis que les autres, conscients de leur pouvoir de choisir le haut ou le bas, choisissent de gravir l'édifice ...

Au sommet les neiges éternelles, au fond les sables mouvants ...

Et entre les deux beaucoup qui descendent et quelques-uns qui montent ...