L'enfant s'assis sur la borne au bord de la route, il regarda à droite, à gauche, rien.
Alors il mis sa tête entre ses mains et il pensa.
"C'est le premier jour de ma vie. Le premier jour de ma vraie vie. J'ai tout laissé derrière moi, j'ai coupé tout ce qui me reliait aux autres, je veux tout recommencer.
J'ai tout foutu en l'air, j'ai peut-être un peu fait exprès, mais j'ai juste accéléré le processus. Je voyais bien que tout tombait en ruines, moi j'ai juste retiré la bonne pierre pour que tout s'effondre tout de suite. Tout, tout de suite."
Il appuie l'extrémités de ses paumes sur ses yeux et ébouriffe ses cheveux que le vent a déjà décoiffés.
Il fait froid, très froid, il sent sa peau frissonner sous ses vêtements épais. C'est comme si sa conscience voulait lui faire regretter son geste en le faisant souffrir extèrieurement. Oui, parce que cette idiote elle fait déjà du tapage à l'intèrieur. Elle hurle, elle frappe, elle mort, elle griffe, et elle peint sur son visage une grimace de meurtrier coupable.
"C'est le premier jour de ma vie, tout ce qui a eu lieu avant doit être effacé, je suis à nouveau une copie vierge, et ma conscience n'a pas encore été formée.
C'est le premier jour de ma vie, de ma vraie vie, de celle que je vais vivre pour de vrai de vrai, et totu sentir, tout ressentir.
C'est le premier jour de ma vie, j'attends juste que quelqu'un vienne me chercher pour m'aider à marcher, parce que sans cette personne, je suis aveugle."