Il fait triste et la musique pleut à en pleurer. Il ne sait pas pourquoi il ne change pas, il se sent bien dans cette douce tristesse qui rentre comme elle sort, invitée clandestine dans ses journées.
Dehors il y a les tourterelles sur le balcon, et les géraniums qui prennent une douche, et dedans, il fait froid, et puis il est un peu triste parce que la musique elle est trop belle pour faire rire. Lui, il aimerait bien que ce soit la fin du monde, ça serait joli, ça s'éteindrait d'un coup, ça disparaîtrait comme s'éteind la dernière image du film au cinéma. Ca serait propre, et plein de poésie bien larmoyante, comme il l'aime, oui comme il l'aime.
L'idée le fait sourire, oui ça serait joli de finir tout sous la pluie et dans le gris d'une fin de printemps...