Il reste toujours un fond de croyance en moi. Je sais, parce que quand je pleure, je regarde le plafond, en me demandant s quelqu'un viendra m'aider.
Certains soirs, ce soir, j'ai envie de tout balancer et de m'en aller, de me laisser aller loin des autres, parce que je fais n'importe quoi, et que je suis fatiguée de moi-même, et eux aussi au fond le sont.
Il y a des moments, j'aimerais bien recommencer à 0, tout recommencer à 0, en espérant que j'éviterai certaines fautes qui font que je m'en veux toujours par moments, les moments comme celui là.
Il a des jours, je voudrais juste qu'ils n'existent pas, comme tous ces jours de vacances dont je ne sait pas quoi faire et qui finissent trop remplis, comme les autres.
Il y a des soirs, ce soir, je voudrais juste me rouler en boule, pleurer et m'endormir pour me réveiller avec un sourire le lendemain. Il y a des soirs où j'essaie de me montrer que j'ai assez de détermination pour avancer, que je suis pas qu'une gamine qui pleure et se plains.
Il y a des minutes, là tout de suite, où je voudrais être une toute petite fille qu'on protège et qui n'a rien à faire, rien dont elle doit se soucier.
Il y a des pensées, celles de tout à l'heure, qui me font dire que je voudrais devenir une machine avec un programme bien précis qu'on ne pourrait pas changer, et comme ça, il n'y aurait pas de problème.

Il y a des jours, comme ça, et puis on ne peut pas les changer, oui mais il y a d'autres jours, demain, et ils seront peut-être meilleurs, alors il ne faut pas s'arrêter, il faut supporter, et puis oublier quand on est trop trop chargé et qu'on doit vraiment lâcher du lest.
Il y a des jours, il y en a d'autres, et puis c'est tout.

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(Pardon)