L'amour glisse comme une ombre tendre en enveloppe dans la nuit. Doucement les souffles se conjuguent dans le noir, et sur les paupières closent se projettent mille contes de vie.
Deux mains liées sous les couettes qui s'etassent; deux mains qui se sont trouvées et se serrent pour ne pas se perdre.
Deux sourires de tendresse se perdent sur les visages dormeurs.
Des rêves qui défilent et carressent l'éternel, une pensée puor l'autre, des instants de bonheur.

Je voudrais t'offrir tous mes plus beaux mots du monde, que ton sourire s'envolle sur toi. Je t'offrirai toutes les mélodies que tu me tires dans tes bras et me fasses tourner malgré moi. Ca serait l'été et des vieux bals, et puis un soupire ferait revenir nos hivers gelés et on irait jouer sur les lacs de glace.
On virevolterai au rythme des saisons et la musique serait nos rires et nos cris de joie. On serait l'insaisissable, deux fous volants dans les nuages, deux amoureux enlacés sur un banc isolé, deux enfants en train de jouer, ou deux grands qui s'offrent l'un à l'autre.
On serait des milliers de nous, on traverserait le temps en s'oubliant pour mieux se retrouver, comme deux danseurs qui s'étreignent et se rejettent sans cesse.

Le matin glisse sur les ombres enlacées, quatre yeux endormis s'ouvrent avec deux sourires tendres. Elle est belle la nuit...