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NCVM
Chapitre 2
Le coeur de Nikola souffrait. Détruire ces statues lui semblait juste, mais cela lui faisait mal de détruire ce qu'aimait sa mère, et tant d'autres.
Violettina fracassait tout sans se soucier de quoi que ce soit. Personne dans sa famille ne la connaissait comme ça. Pour eux, elle était une belle jeune fille brune, et mince aux eux pervanche. Personne ne l'imaginait sous une cape bleu, détruisant le futur domaine de son frère chéri, pillant les églises, et immolant des paysans pour son bon-plaisir.
Carolus souffrait également, il était le frère de sang de Nikola. Leurs sangs mêlés donnaient-ils donc une souffrance pareille? Il ignorait que son ami souffrait, et ne savait à qui se confier par peur des représailles, car ces quatres là étaient unis par amitié, par amour et par peur. Il fallait de tout dans leur relation.
Mirael se moquait de faire souffrir, tuer et piller était une vengeance. Tout le monde savait que les supplices que lui infligeait son père, des brûlures au viole étaient inhumaines. Il se vengeait, personne à part ses amis ne tentait de l'aider. S'il avait sû qu'ils voulaient arrêter, il n'aurait rien fait. Seule Violettina aurait pu leur faire du mal.

Le lendemain, quand Nikola se réveilla, sa mère s'agitait beaucoup.
Il se leva calmement, puis s'étira, debout dans la cuisine, pièce où il dormait.
"Pousse toi Nik'la!
-Maman, pourquoi es-tu si empressée? Qu'y a-t-il?
-Nikola, pousse toi, je range nos affaires, je les pose dans le cellier.
-Pourquoi?
-Daniel Poend, sa maison a brûlée cette nuit. Cette bande de brigands qui massacrent tout ce qu'ils trouvent. Si nos affaires sont en bas, elles ne brûleront pas avec la maison.
-Maman, tu as peur de rien, on ne risque rien.
La petite femme haussa les épaules, et continua de s'agiter.
-Nik'la, nous paysans, nous nous sommes réunis pour trouver quelqu'un qui irait parler à ces monstres.
-ET..., demanda-t-il, trop fatigué pour réfléchir aux paroles de sa mère.
-Je vais y aller.
Son ton était ferme, et déterminé, elle irait.
Il se tourna brusquement, elle ne devait pas faire ça, pas elle. La femme tourna la tête, prenant la tête de son fils pour de l'inquiétude.
-Ne t'inquiète pas mon Nikola, tu es grand. Je ne pense pas mourir.
-Tu ne dois pas y aller! cria-t-il, tu te ferais massacrer, c'est à un homme d'y aller.
-Les hommes ont des femmes à nourrir, moi je n'ai que toi, et tu es grand.
Il saisit le bras rond dans sa main. Elle fut étonnée de la force de cette main, mais plongea son regard bleu délavé dans celui vert et brilant de son fils qui relâcha l'étreinte.
-Maman, tu ne dois pas....
-Nik'la, dit-elle en retirant son poignet, tu n'as pas d'orde à me donner.
Prose de myel, le Samedi 11 Septembre 2004, 18:04 dans la rubrique "Jahe".

Commentaires :

associationsansamis
11-09-04 à 18:08

tro cool je VEU LA SUITEEEEEEEEEEE!!

Akira


 
Alkhazar
11-09-04 à 18:24

tu m'otes les mots de la bouche Akira !

Quand tu écris Myel, on ressent tous les sentiments que tu veux faire passer, c'est vraiment un don, pour ca que j'adore te lire.

Bizou
Tim


 
myel
11-09-04 à 18:30
vous me faites rougir,
mais vous êtes gentils :-D
trop gentils