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Chapitre 5
Confessions Une cape rouge, je croyais que c'était le hasard qui m'avait donné cette couleur, mais c'était peu-être le destin, peut-être était-il écrit dans ces belles étoiles que je serai tâché du sang de ma mère, de Mon sang. Etait-ce prémédité par un quelconque esprit qui s'intéressait à moi?? Ma mère arrivait, je la voyais à quelque mètres de nous. Nous galopions vers elle, elle ne tremblait pas, nous non plus. Nous avions décidé de nos destins, elle devait mourir. Tuer ceux qui nous avaient donnés la vie, nous devons les respecter, c'est dans tout protocole, mais nous ne connaissions pas de protocole, alors nous tuions. "Arrêtez vous, cria-t-elle lorsque nous fûmes arrivés à sa hauteur. Nous criions comme des diables, nous étions aveuglés par le sang qui coule, nous étions alors des corps sans âmes.... Au matin, je n'étais toujours pas retourné chez moi, je ne pouvais même pas me déplacer jusqu'aux cendres, j'avais trop mal. Je revoyais ses yeux clairs affrontant la mort, il n'y avait pas eu de peur, de regret. Je me sentais perdu, je ne comprenais plus pourquoi je l'avais tuée. Je savais, mais ne comprenais pas. Je revoyais sa tête volant lorsque nous l'avions tranchée, cet air surpris sur ses lèvres. Surpris, mais par quoi? Par la mort, ou alors nous avait-elle reconnu? Je ne voulais pas savoir au fond, j'étais un lâche, je n'osais même pas me confronter à ses cendres, je n'osais pas aller là où elles étaient et les ramasser, ou mêmes juste passer devant. Mirael était resté avec moi, il me regardait depuis des heures. Je crois qu'il comprenait mon désarroi, il n'osait rien dire, rien faire, il me regardait juste. Mirael finit par partir, je me retrouvais seul, avec les larmes aux yeux, mais je ne pleurerai pas, je ne devais pas, je me l'interdisais. Je me perdis dans mes pensées, et j'écrivis, j'écrivis ma haine. "Le sommeil envahit, tel envahit la peur, la faim, la mort, et parfois l'espoir, sentiment vain et inutile qui aide à mourir. L'amitié comme l'amour font partie des choses abstraites, qui, bêtement, font survivre l'homme là où il se sent inutile, ce qu'il est de toute façon en tout lieu. L'homme est comme tout être vivant une créature superficielle. Mais le plus important défaut de la créature humaine, est de se croire supérieure, et indispensable. En effet, l'homme est la créature la plus nuisible et la plus lâche qui soit. L'homme a peur de tout, de lui même et des autres; c'est pour cela qu'il a créé des armes, plus puissantes que celles des créatures qu'il qualifie d'animales, et cela car il les craint, il les considère inférieures, mes les craint. La peur est aussi quelque chose d'irréel, c'est ce que l'on ressent quand on ne connaît pas, quand on doute de la puissance de l'ennemi. L'ennemi est également quelque chose qu'on s'imagine, en réalité, l'ennemi est soi même, car est notre ennemi quelqu'un qui nous connaît. Et qui connaît mieux soi que soi même?" Je pensais alors ce que j'écrivais, c'était une façon de retourner cette haine qui m'habitait contre toute la race humaine, et non seulement contre moi. Cette nuit là, je suis resté dans la grotte, et j'ai pensé, je devais partir. Aller loin, me perdre dans les Carpates peut-être. Trouver un sorcier, un démon là bas. Je ne voulais plus être un homme, plus jamais. Prose de myel, le Dimanche 12 Septembre 2004, 10:24 dans la rubrique "Jahe".
Commentaires : ça te fais réfléchir, hum, j'ai du le penser puisque je l'ai écrit ce 'monologue'
enfin bon je sais pas quoi dire de plus contente que ça te plaise |
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Ca fait réfléchir tout ça, je trouve que tu as raison... Mais qu'est-ce que c'est triiiste ! Je sais plus trop quoi dire d'autre...
Merci. Merci d'écrire.
Bizou
Tim