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Un peu de temps
Le temps s'envole aussi vite qu'une plume au vent, et quand j'ouvre les yeux je me rends compte que les jours, les mois ont passé, je crois que le monde va plus vite que moi.

Tout mon monde et ses créatures sont endormis et ne s'éveillent que brièvement quand mon stylo armé rencontre une feuille prête à se laisser faire, pourtant j'aimerais que mes gribouillages deviennent les épopées ou les légendes qu'ils sont au fond de moi, du temps juste une goutte de temps, j'en ai besoin.

Dés que le temps reviendra alors je pourrai m'ouvrir à nouveau et laisser s'écouler les mots qui cherchent à se cacher, je les dévoilerai les ferai danser comme j'aime le faire, il faut juste attendre que le temps se rende compte qu'il est allé trop vite, qu'il est temps de s'endormir sur le sable blanc ou noir d'une baie déserte et à l'abris des vents et marées.

Juste un peu de temps.

Prose de myel, le Mardi 8 Mai 2007, 00:12 dans la rubrique "Bulan".

Commentaires :

Edouard
09-05-07 à 17:48

Va savoir pourquoi je t'écris maintenant.

Peut être la musique que j'écoute.Pour que tu lises ce qui suit comme il se doit: fais moi plaisir et va à l'adresse suivante http://www.myspace.com/marilynmanson dépasse tes préjugés et mets en marche If I was your vampire puis Heart shaped glasses.

Eh bien oui, je te réponds enfin.

Après tant de temps, et tant de choses.Je vais mieux, mais pas maintenant je ne sais pourquoi.La musique je te dis. J'ai un peu peur, un peu mal, je suis un peu seul et je t'écris ici au vu de tous.Pourquoi exposer mes sentiments, passions et envies? Pourquoi cette exposition perpétuelle? Pour que tout tes amis se rappellent de moi eux aussi, je ne sais.De ce que tu es maintenant, je ne sais rien non plus et qui sait si je veux le savoir.Comme c'est étrange de se sentir submergé par soi même, ne plus contrôler les mots et les sensations, laisser couler comme le sang d'une plaie non encore refermée, sans doute jamais refermée, cette nouvelle sensibilité, fragilité, remise à jour par les notes et la voix de cet homme qui a souffert lui aussi.Oui, lorsque nous nous étions quittés la dernière fois elle venait de me quitter. Noir. peur.sang.douleur. Tout cela à la fois. I'd pressed the knife against my heart, but didn't die enough to forget her. Oui, pas assez mort pour avoir envie de mourir, j'ai survécu à peu près deux semaines ou trois, sans savoir pourquoi ni comment, mort comme je l'étais pourtant. A nouveau perdre le goût des choses, die süße Lust des lebens hatte mich, wie früher, verlassen. Et pourtant. Je ne t'ai pas répondu, je n'ai répondu à rien plongée dans les abysses sans fond. comme cela fait tragique sur cet écran.

Mais elle est revenue et meme assez vite, ne pouvant vivre sans moi. Alors pourquoi ces mots, ces phrases si dures? Car quelque chose a été brisé à jamais. Vivre avec la peur au ventre, sans cesse, toujours maintenant peur peur peur peur de tout de l'avenir qui s'annonce si dur trois ans sans elle sans tout sans rien loin.

Pourquoi je te raconte cela? n'oublie pas de remettre les chansons en marche, je veux que tu comprennes. Comprendre en es tu capable, loin de moi comme tu l'es? peut être que si, car tu m'as connu et même bien.Should I close my eyes when I break her heart shaped glasses? Je ne sais pourquoi ni de quoi je parle. Chute. atterissage chez toi, ici, sur cette page à raconter ma vie irréelle et mes peurs à une fille qui ne me connait plus au vu et au su de tous, tous ceux qu'elle aime, car elle aussi elle aime, non? Je l'ai vu dans la marge. Tu aimes Camille, tu sais ce que c'est. Eh bien aime, et oublie ces chansons que tu as écoutées pour moi car je te l'ai demandé, oublie les car elles ne sont pas de ton monde, mais bien d'un autre, que tu ne dois pas, oh non, pas connaître. Prend soin de toi et réponds moi, ici ou ailleurs. Pardonne moi et souviens toi que je suis malheureusement d'une nature étrange, je ne sais encore ce que je suis ni ce que je fais parfois et tu es un fragment du passé qui s'accroche à moi, je ne peux t'oublier malgré tout, et il est toujours étrange pour moi de tomber sur toi lorsque je ne m'y attends pas.

Oublie si tu veux, si tu es gênée, je ne sais et pardonne à celui qui est encore fragile.


 
Songe
14-05-07 à 14:28

Bonjour Edouard,

Je ne sais pas si c'est juste que je te réponde alors que tu appartiens à la vie de Camille et que je n'ai pas eu l'occasion de faire ta connaissance. Je ne saurais pas répondre avec mes sentiments mais seulement avec la raison et le regard qui se pose sur tes mots.

Je ne me serais pas permis de te répondre si je n'avais pas été interpellé par ton souhait que ceux qui entourent Camille gardent aussi un souvenir de toi. Je me souviens de tous tes mots ici et chez Lissadell et de ceux dont nous avons discuté avec Camille et je voulais simplement te dire que tu ne devrais pas commencer avec les préjugés, parce que je crois qu'il vaut mieux dire les choses qu'on a à coeur sans présupposer des préjugés des autres : ceux-ci sont souvent plus ouverts et réceptifs qu'ils n'y paraissent. Il transparaît beaucoup de crainte du jugement dans tes mots, comme si tu t'étais habitué à l'idée que ta nature te marginalise et qu'elle empêche les autres d'accéder à toi au premier abord. Laisse les autres venir à toi sans présupposer de leurs réactions, si tu as écris ici c'est qu'au fond tu as confiance dans la compréhension de Camille; dis simplement les maux de ton coeur et aies confiance en tes propres intuitions, le jugement et l'appréciation de ceux-ci appartiennent aux autres je pense ...

Ne t'excuse pas de dire ce que tu ressens, c'est important la sincérité, c'est un gage de confiance, et l'amour de Camille la protège mais ne la rend pas moins receptive je crois, du moins c'est ce que je ressens en étant le premier concerné. Et si quelque chose la fragilise, alors elle me le confie et on relativise les choses l'un avec l'autre.

Voilà, c'est tout ce que j'avais envie d'exprimer, le reste appartient à Camille :)

Au plaisir

Songe


 
Edouard
15-05-07 à 14:47

Je ne pense pas chercher à m'excuser auprès de qui que ce soit a par moi même.

Je cherche à me comprendre, ce qui m'est malheureusement parfois difficile, et j'étais dans un état très particulier qui fait que lorsque je me relis, j'ai du mal à croire que c'est moi qui ai écrit ces mots.Difficile à décrire mais il en est ainsi.Et j'ai un sentiment de honte, sans aucun doute, à m'imposer ici si brutalement, comme je l'ai déjà fait par le passé, à m'immiscer dans un monde qui ne m'appartient pas et dans lequel je n'ai pas été invité.

Cherchant à me distancer d'un passé que je rejette, je ne fais que le répéter.

Je ne t'en veux pas d'intervenir, après tout tu fais en quelque sorte partie de Camille, c'est donc normal que tu aies ton mot à dire. Pour en revenir à cette idée de regard des autres, c'est juste que je ne veux pas donner une image de moi qui serait fausse.Va savoir pourquoi, tu auras sans doute une interprétation à cela, que sais-je.

Je sais que vous pouvez me comprendre, et le voulez même, mais est ce que je souhaite être compris ou bien plutot avoir un endroit ou me parler à moi même? je me suis posé la question après avoir écrit, et je n'ai pas de réponse. Mais ce n'est pas si grave.

J'attend la réponse de camille et je disparaîtrai à nouveau, ou pas.

Merci quand même.