Comme le grand ménage de printemps, l'air qui rentre par toutes les fenêtres ouvertes.

Tout en triant tout ce qu'il a il admire les rayons de lumière qui entrent et laissent deviner le monde merveilleux de poussières qui se cache dans l'air.
Il a toujours su que viendrait ce moment où il devrait faire son sac et partir, tout doucement, sans lui faire de mal, il laissera simplement une fleur sur la table et il sait qu'elle comprendra, sa mère, elle a toujours compris.

D'un côté il y a le monde si grand qui l'appelle, tous ses mystères n'attendent que lui, et de l'autre ce foyer si doux auprès d'elle et quelques amis dans les villages aux alentours, eux seront surpris, peut-être fâché mais il ne pouvait pas leur dire. Il savait qu'ils auraient tenté de le retenir, qu'ils l'auraient supplié des heures en vain, il n'avait simplement pas voulu leur faire ça. Il avait continué de vivre comme il avait toujours vécu et les avait laissés dans ce bonheur qu'ils partageaient depuis toujours.

Depuis toujours il sentait en lui cette envie bouillonnante de s'évader, de tout laisser derrière avec un mot de tendresse et de croquer à plein dent ce qu'on appelait la vie, suivre le vent jusqu'à ce qu'il le ramène ici à l'Automne de ses jours.