Tu mens, tu mens jolie fillette, et tes mensonges me brisent me déchirent et toi, tu es sans coeur. Tu me prends dans tes mains délicates et joues avec mon coeur comme si il s'agissait d'une balle rebondissante, le lançant sur tous les murs de ta vie tortueuse.

Attends-tu qu'il se brise? Veux tu voir mes larmes?

Mais mes larmes je te les offre, ne te lasses-tu donc pas de ce spectacle? Elles sont là et elles coulent chaque fois que tu te joues de moi.
Tu mens, tu caches, mais tu me connais... mon esprit qui s'ennuie et s'évade si facilement va toujours innocemment de droite à gauche et de gauche à droite, et tu sais, oui tu le sais, il trouve tout, tout tes secrets, toutes ces choses sales que tu enfouis.

Pourquoi me mentir?

Je ne te demande rien, un peu de compassion: ne peux tu pas laisser ton coeur pour moi? Tu me dis que tes mensonges sont insignifiants, que tes actes sont des folies, mais moi tu me détruis à coup d'insouciance et de folies...

Et les autres qui ne voient rien, t'imaginent comme une jolie fée souriante en qui ils peuvent croire. Une amie douce et vraie...

Je me sens entre tes mains comme une souris entre les pattes d'u chat. Je suis prisonnier et tes pattes sont si douces, oui, très douces, mais elles sont grosses et m'écrasent, et tes griffes m'ouvrent comme si elles voulaient m'opérer.

Je t'en prie encore une fois, cesse tes histoires jolie jeune fille et donne moi la main... je voudrais tellement pouvoir te rendre ma confiance, elle est si lourde à porter seul...

Ton Mstislav  (Vengeance)

Musique: The Fallen, Franz Ferdinand