Prenez de l'opium, c'est plus raffiné que les autres substances. Prenez de l'opium puisqu'il le faut, et fumez. Fumez jusqu'à voir les anges danser autour de vous, jusqu'à ce que les têtes d'enterrment de ceux qui vous entourent disparaitre. Oubliez quelques secondes vos malheurs, ceux des autres, ceux de ceux que vous aimez.
Laissez l'opium enfumer votre crâne empli d'idées noires, de mort, de dpréssion, de suicide. Laissez le, je vous assure que lorsqu'il sera parti, vous n'aurez rien perdu de votre ancienne dépression. N'ayez pas peur, après tout, vous vivez dans un monde qui ne vous réjouit guère, puisqu'il vous oblige à toujours vous soucier de quelque chose, de vous ou des autres, puisqu'il vous oblige à toujours être triste, puisqu'il vous oblige à toujours avoir les larmes aux yeux derrière votre masque de gaitée fané.
Prenez un peu d'opium, allongez vous sur ce futon posé sur le sol. Et derrière un paravent en papier de riz, prenez du plaisir. Appelez une geisha, ou restez seul avec l'opium, juste pour prendre du plaisir, pour oublier le monde un instant.
Mais vous êtes libre de rester seul et triste sur ce banc au milieu d'un parc gris où là terre sent la pluie. Moi, je vais allez au Lotus Bleu. Je vais allez voir Mariko, ma geisha préférée, puis ensuite, je fumerai tranquillement en pensant au plaisir que cette fille m'aura procuré. En même temps, je songerai à sa peau blanche, et à ses lèvres trop rouges, et au dégoût qu'elle provoque en moi.
Ceci n'est qu'un conseil d'ami, libre à vous de choisir entre la dépression longue et le court plaisir sal.

Mstislav, vengeance.



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myel