Ce chat qui marche lentment, graicieusement sur cette branche, c'est Lui. Ces oisillons qui pépillent effrayés, ce sont elles, ses victimes.
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Assis sur un banc, réchauffé par un rayon de soleil automnal, il regarde l'animal délicat dans l'arbre. Oui, c'est toutà fait cela, il est comme ce chat, une créature maléfique et cruelle, mais si belle qu'on en oublie sa vrai nature. Il s'amuse en regardant ce qu'il fait chaque jour. Le chat tue les oisillons innocents, lui souille les jeune-filles et les femmes qu'il séduit.
Un simple regard suffit pour sentir l'aura maléfique de la créature et pour être charmé par son regard. Le chat roux descend de larbre, la gueule ensanglanté, il viens sur les genoux du jeune homme. Il ronronne et fixe de ses yeux profonds ceux du grand enfant surpris. L'animal semble vouloir observer à son tour.
Le jeune-homme caresse le félin graçieux, puis se lève. Il y a une jolie fille là bas sur le banc en face. Il sourit, les yeux de l'être candide s'illuminent de plaisir, d'envie, de curiosité. Il sait qu'elle est en son pouvoir. Il badinne cinq minutes, puis il l'emmène.
La pluie tombe au dehors, l'écharpe de la fille s'envole, et dénude une gorge pleine. Il a bien choisi sa cible. Il sait choisir, il est facile de dévoiler une fille facile, et de faire rêver une jeune-fille de couvent. Celle-ci, c'est une fille facile, elle ne rougit pas, se laisse toucher alors qu'ils sont dans la rue. Il sent les formes pleines sous la longue robe, il sent le parfum entêtant qui emplit son crâne.
Elle a froid, et se sert contre cet inconnu charmeur, elle le guide chez elle. Les mains audacieuses se glissent sur la robe.
Puis ils entrent dans l'appartement obombré, plein de chaleur féminine. Oui, une fille facile. Elle rit et entre dans le boudoire, il reste dans la chambre.
Il tourne la tête et voit le chat à la fenêtre.
Les victimes du chat ne sont jamais consentantes, les siennes toujours. C'est là que le démon a été mieux servi.
La femme nue et chaude entre dans la pièce, elle est belle, il, s'en fout, elles sont toujours belles. Elle va lui tenir chaud toute la nuit quand d'autre gêleront au dehors... il rit. Il rit, il faut profiter de la vie, et demain, ce sera contre un autre sein qu'il se blotira. Son rire raisone et sort dans la rue, il fait peur, c'est le rire de ceux qui sont immortels, le rire de ceux qui font mal....
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Et le chat saute sur une branche, il va devoir trouver un abris pour la nuit, elle sera froide, et ses victimes ne viendront pas le réchauffer...