Des pensées dans lesquelles on se noit, elle déferlent, si nombreuses, si rapides.
Des idées reçues et des synthèses d'idées, des chansons, des paroles, des mots, des lettres. Tant de chose qui envahissent son esprit il a mal, si mal à la tête.
Il voudrait la vider, et oublier à jamais certains souvenirs, ô oui, les oublier à jamais.
"Qu'ils reposent en paix, amen.
Non, ça ne s'appelle pas blasphémer de dire ce qu'on pense de l'autre là haut quand on est pas croyant! Profitons de notre liberté pour dire ce qu'on pense du tyran. Et puis la liberté d'expression, ça existe, non? Bon alors, c'est vrai, on ne la respecte pas toujours, mais c'est fatigant d'entendre les autres, et soi-même répéter la même chose continuellement.
Ô souvenirs, ô pensées obscures, allez vous en, cessez de fondre sur moi comme une horde de Huns. Laissez moi souffler un peu, juste un peu..."
Elles déferlent ces pensées, ces idées, ces citations.... et elles font mal, et elles font sourire, mais surtout mal quand même, elles sont en fait, tout simplement...
"Qu'elles aillent s'asseoir à la droit de l'autre là haut elles aussi, mais surtout, surtout, qu'elles y restent, qu'elles lui parlent à lui, mais qu'elles me laissent en paix....
Qu'elles s'amusent dans les esprits des morts, qu'ils connaissent tous mon passé, mais que moi j'oublie, que j'oublie.... Amen"
Il ferme les yeux, érige des digues contre elles, contre la mélancolie, la douleur, le souvenir, oui, ériger, toujours ériger, ça ne tient pas assez longtemps ces digues là....
"Qu'elles montent au Ciel, mais qu'elles s'ne aillent ces pensées, je n'ai rien fait pour qu'elle viennent toutes maintenant, alors que je pourrais être bien, si bien..... il manque juste un vide absolu, celui de l'esprit