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Archive : tous les articles
NCVM
Bonne chance
******

NCVM


Chapitre 1

*Confessions:

Quatre, nous étions quatre à terroriser les alentours. Il y avait Carolus Faeli, mon frère de sang, Mirael Poen, mon ami de toujours, et Violettina, dont je ne donnerai pas le nom: ma soeur de lait, et moi, Nikola Pondo. Terroriser le pays était notre jeu, nous avions tous le même âge, c'est à dire 15 ans.
Nous avions créé le jeu un soir de pleine lune, nous étions chez moi, et nous avions 6 ans. C'était la dernière année où ma mère s'occupa de Violettina. Pour rire, nous avions imaginé des histoires, des monstres et des errants qui terroriseraient la région, et maltraiteraient bons et mauvais. Puis Violettina dit:
"Et si nous étions des monstres?
Nous nous sommes retournés, intêressés, et nous avons jurés.
-On le fera quand on aura une taille de monstre, dis-je"
Tous approuvèrent, et nous avons attendu de devenir des monstres.
Nous étions tous grands, et minces, mais forts. Nous savions tous monter à cheval, et lire. Nous avions tout appris par nous même. Violettina à une époque nous donnait les cours de son précepteur, mais ensuite, elle a appris en français, alors nous ne comprenions plus rien, mais ça n'avait plus aucune importance.
Nous errions un soit vers Tiraeli, si nous croisions quelqu'un, nous le tuerions , nous l'avions décidé. Nous voulions semer la panique dans la métairie. Et nous attaquions à tout le monde, même à nos familles, quittes à tuer nos frères, nos pères et nos mères. La nuit, nos âmes nous quittent, comme elles quittent les autres hommes, mais nous, nous rodons et nous tuons.
Nous avions frappé à la porte de Poend, un fermier pauvre, très pauvre.
"Du pain, dis-je, nous voulons du pain, ou nous brûlons ta maison.
L'homme avait les yeux emplis de larmes, ces larmes de la peur que vous voyiions si souvent.
-Pitié, nous implora-t-il, je suis pauvre, j'ai à peine de quoi nourrir mes enfants, je n'ai rien, qu'une petite miche de pain pour survivre juqu'à la prochaine récolte, pitié!
-Donne hurla Violettina cachée sous sa cape.
A ce moment précis, on aurait dit qu'elle en avait besoin, elle qui mangeait plus qu'à sa faim toute l'année des mets doux et chers.
-Pitié, sanglota l'homme.
-Nous n'avons pas de pitié, repris Carolus, nous en avons besoin, donne, sinon toi et ta famille irez brûler dans les flammes de l'enfer.
L'homme pleurait aux pieds de Mirael qui n'avait encore rien dit. Celui-ci brandit alors une torche, et l'homme effrayé se précipita dans sa tanière pour en ressortir avec un morceau de pain rassis.
-C'est tout ce que tu as! m'écriais-je. Trouve plus, si tu ne veux pas mourir.
-Mais je n'ai rien, séria-t-il, je n'ai rien, pitié!
Mirael lança la torche sur la maison, et nous laissâmes l'homme tenter d'éteindre le brasier, nous savions déjà qu'il n'avait rien de plus.
-C'est amusant, fit Violettina, tu as vu la tête de cet idiot? me demanda-t-elle.
-Oui.
Je me sentais toujours coupable, enfin plus coupable que les autres, j'ignorais pourquoi, ce petit jeu était de moi pourtant. A vrai dire, depuis que j'avais commencé, ça m'avait toujours fait mal de tuer des pauvres gens qui tentaient de nous calmer. Mais comment leur dire? Comme moi, ils ont la passion du feu, la passion du mal, mais Dracul, ou Dieu, ne leur a pas donné de conscience, pas comme pour moi.
-Allez, on va à l'église, hurla Vi', allez!
-Yiiah, allez!!
Nous traversâmes le village criant comme des démons, des bandits. Personne ne bougeait, l'église était à nous.
J'entrais le premier. Je balançais des pierres sur les vitraux, je brisais les statues de la vierge -, puisqu'elle se refusait aux hommes, celles des saints, puisqu'ils ne souffraient plus, celle de Jésus, car il était impassible et froid.*

Chapitre 2

Le coeur de Nikola souffrait. Détruire ces statues lui semblait juste, mais cela lui faisait mal de détruire ce qu'aimait sa mère, et tant d'autres.
Violettina fracassait tout sans se soucier de quoi que ce soit. Personne dans sa famille ne la connaissait comme ça. Pour eux, elle était une belle jeune fille brune, et mince aux eux pervenche. Personne ne l'imaginait sous une cape bleu, détruisant le futur domaine de son frère chéri, pillant les églises, et immolant des paysans pour son bon-plaisir.
Carolus souffrait également, il était le frère de sang de Nikola. Leurs sangs mêlés donnaient-ils donc une souffrance pareille? Il ignorait que son ami souffrait, et ne savait à qui se confier par peur des représailles, car ces quarte là étaient unis par amitié, par amour et par peur. Il fallait de tout dans leur relation.
Mirael se moquait de faire souffrir, tuer et piller était une vengeance. Tout le monde savait que les supplices que lui infligeait son père, des brûlures au viole étaient inhumaines. Il se vengeait, personne à part ses amis ne tentait de l'aider. S'il avait sû qu'ils voulaient arrêter, il n'aurait rien fait. Seule Violettina aurait pu leur faire du mal.

Le lendemain, quand Nikola se réveilla, sa mère s'agitait beaucoup.
Il se leva calmement, puis s'étira, debout dans la cuisine, pièce où il dormait.
"Pousse toi Nik'la!
-Maman, pourquoi es-tu si empressée? Qu'y a-t-il?
-Nikola, pousse toi, je range nos affaires, je les pose dans le cellier.
-Pourquoi?
-Daniel Poend, sa maison a brûlée cette nuit. Cette bande de brigands qui massacrent tout ce qu'ils trouvent. Si nos affaires sont en bas, elles ne brûleront pas avec la maison.
-Maman, tu as peur de rien, on ne risque rien.
La petite femme haussa les épaules, et continua de s'agiter.
-Nik'la, nous paysans, nous nous sommes réunis pour trouver quelqu'un qui irait parler à ces monstres.
-ET..., demanda-t-il, trop fatigué pour réfléchir aux paroles de sa mère.
-Je vais y aller.
Son ton était ferme, et déterminé, elle irait.
Il se tourna brusquement, elle ne devait pas faire ça, pas elle. La femme tourna la tête, prenant la tête de son fils pour de l'inquiétude.
-Ne t'inquiète pas mon Nikola, tu es grand. Je ne pense pas mourir.
-Tu ne dois pas y aller! cria-t-il, tu te ferais massacrer, c'est à un homme d'y aller.
-Les hommes ont des femmes à nourrir, moi je n'ai que toi, et tu es grand.
Il saisit le bras rond dans sa main. Elle fut étonnée de la force de cette main, mais plongea son regard bleu délavé dans celui vert et brilant de son fils qui relâcha l'étreinte.
-Maman, tu ne dois pas....
-Nik'la, dit-elle en retirant son poignet, tu n'as pas d'ordre à me donner.

Chapitre 3

Confessions:

Elle va se faire tuer. Pense-t-elle qu'il y a en nous, ces brigands comme elle dit, encore une once de conscience, d'âme humaine? Il n'y a plus rien en nous, nous sommes condamnés aux enfers, je ne veux pas qu'elle meurt.
"Mirael, dis-je en l'attrapant dans la rue.
Il me regarde et me plaignait du fond de son regard, mais il ne dit rien.
-C'est ta mère, il baissa les yeux, Christinia va se faire tuer, on ne peut rien faire.
J'aurai voulu pleurer, mais je ne pouvais pas, si je le lui montrait, il pourrait me tuer aussi. Malgré notre amitié, notre éternelle amitié. Il le savait, je le savais, c'est pourquoi aucun de nous n'a parlé, pour ne pas pleurer, pour ne pas faire pleurer.
-Va lui dire au revoir, profite de sa dernière journée, me conseilla-t-il."
Mama va mourir, je le sais, et je ne peux rien faire. On pourrait croire que je peux la sauver, ce n'est pas vrai. J'imprime dans ma mémoire son sourire et ses yeux délavés, sa chevelure cendrée. Je ne veux pas voir son visage face à la mort, c'est inhumain, comme moi, dois-je le faire? Oui, c'est notre pacte.
"Nik'la, sourit un peu mon fils, je ne vais pas mourir mon fils, juste parler, supplier.
-Mama, tu peux renoncer, ça n'est pas à toi de le faire.
Son regard était courroucé, elle croyait que je doutais de son courage. C'était impossible, elle était la femme la plus courageuse que j'allais jamais rencontrer, et ça, je le savais déjà.
-Nik'la, je choisis ce que je fais, et tu obéis. Ton père aurait été là, il l'aurait fait.
-Oui, mais il n'aurait laissé personne seul, toi si!
-Nik'la, je ne vais pas mourir! Cesse de traîner ici, va rejoindre Mirael et Carl'"
Adieu Christinia, adieu maman, nous nous reverrons donc tout à l'heure, quand je serai sous une cape rouge. Adieu.

Chapitre 4


Chacun d'eux en s'habillant savait qu'il allait tuer une personne chère, presque une mère.
Violettina aimait Christinia comme une mère, c'était sa nourrice après tout, son lait l'avait nourrie, mais elle devait accomplir la mission qu'elle s'était donnée des années auparavant, tuer tous ceux qui se dressaient contre elle, contre eux.
Mirael allait tuer celle qui le soignait des après-midis entiers de coups de son père, "Adieu petite mère, pensait-il, ta mort restera dans ma mémoire, tu ne la mérites pas.".
Carolus ne la connaissait et ne lui devait que peu, mais elle était la famille, la mère de son frère de sang, un peu la sienne. Il eut fallu changer leur histoire entière pour éviter cette mort.
Dans ses doigts, Nikola faisait tourner un chapelet de bois.
"Mama, pourquoi toi? Pourquoi pas le père de Mirael, ce soudard qui ruine mon ami? Pourquoi toi Mama?", c'est tout ce qu'il pouvait penser, de plus, il savait qu'elle n'aurait pas de sépulture, qu'elle serait brûlée sur place par eux, par lui. Il récupérerait les cendres au petit matin, s'il en restait, si le vent et Dieu le laissaient garder les restes de l'être qu'il aimait le plus au monde.
"Viens, il est sept heures mon Nik'la.
Violettina compatissait, elle essayait la douceur, pour l'apaiser. Qu'y avait-il d'autre? Ils ne pouvaient pas renoncer, pa maintenant, on les devinerait, ils deviendraient des faible.
-J'arrive Violet', je mets ma cape."

Chapitre 5

Confessions

Une cape rouge, je croyais que c'était le hasard qui m'avait donné cette couleur, mais c'était peu-être le destin, peut-être était-il écrit dans ces belles étoiles que je serai tâché du sang de ma mère, de Mon sang. Etait-ce prémédité par un quelconque esprit qui s'intéressait à moi??

Ma mère arrivait, je la voyais à quelque mètres de nous. Nous galopions vers elle, elle ne tremblait pas, nous non plus. Nous avions décidé de nos destins, elle devait mourir. Tuer ceux qui nous avaient donnés la vie, nous devons les respecter, c'est dans tout protocole, mais nous ne connaissions pas de protocole, alors nous tuions.
"Arrêtez vous, cria-t-elle lorsque nous fûmes arrivés à sa hauteur.
Nous criions comme des diables, nous étions aveuglés par le sang qui coule, nous étions alors des corps sans âmes....

Au matin, je n'étais toujours pas retourné chez moi, je ne pouvais même pas me déplacer jusqu'aux cendres, j'avais trop mal. Je revoyais ses yeux clairs affrontant la mort, il n'y avait pas eu de peur, de regret.
Je me sentais perdu, je ne comprenais plus pourquoi je l'avais tuée. Je savais, mais ne comprenais pas. Je revoyais sa tête volant lorsque nous l'avions tranchée, cet air surpris sur ses lèvres. Surpris, mais par quoi? Par la mort, ou alors nous avait-elle reconnu? Je ne voulais pas savoir au fond, j'étais un lâche, je n'osais même pas me confronter à ses cendres, je n'osais pas aller là où elles étaient et les ramasser, ou mêmes juste passer devant.
Mirael était resté avec moi, il me regardait depuis des heures. Je crois qu'il comprenait mon désarroi, il n'osait rien dire, rien faire, il me regardait juste.

Mirael finit par partir, je me retrouvais seul, avec les larmes aux yeux, mais je ne pleurerai pas, je ne devais pas, je me l'interdisais. Je me perdis dans mes pensées, et j'écrivis, j'écrivis ma haine.
"Le sommeil envahit, tel envahit la peur, la faim, la mort, et parfois l'espoir, sentiment vain et inutile qui aide à mourir.
L'amitié comme l'amour font partie des choses abstraites, qui, bêtement, font survivre l'homme là où il se sent inutile, ce qu'il est de toute façon en tout lieu.
L'homme est comme tout être vivant une créature superficielle. Mais le plus important défaut de la créature humaine, est de se croire supérieure, et indispensable. En effet, l'homme est la créature la plus nuisible et la plus lâche qui soit. L'homme a peur de tout, de lui même et des autres; c'est pour cela qu'il a créé des armes, plus puissantes que celles des créatures qu'il qualifie d'animales, et cela car il les craint, il les considère inférieures, mes les craint.
La peur est aussi quelque chose d'irréel, c'est ce que l'on ressent quand on ne connaît pas, quand on doute de la puissance de l'ennemi.
L'ennemi est également quelque chose qu'on s'imagine, en réalité, l'ennemi est soi même, car est notre ennemi quelqu'un qui nous connaît. Et qui connaît mieux soi que soi même?"
Je pensais alors ce que j'écrivais, c'était une façon de retourner cette haine qui m'habitait contre toute la race humaine, et non seulement contre moi.
Cette nuit là, je suis resté dans la grotte, et j'ai pensé, je devais partir. Aller loin, me perdre dans les Carpates peut-être. Trouver un sorcier, un démon là bas. Je ne voulais plus être un homme, plus jamais.*

Chapitre 6

Dans la nuit sombre et sans lune, Nikola chevauchait, il ne savait pas où il allait, quelque part, loin de son crime. Il voulait trouver l'inhumanité, et devenir un inhumain. Mais qu'était-ce exactement?
Il se demandait où trouver des inhumains, ou plutôt comment en devenir un. Il ne savait pas, et sentait grandir en lui un dégoût de lui même comme il n'en avait jamais senti.
Quand il n'en pu plus de sommeil, il attacha le cheval, et s'endormit au milieu des arbres.

*Confessions:

Au matin, je me sentais....différent. Quelque chose en moi avait changé. Quelque chose m'appelait. Je n'avais non plus faim comme la veille, c'était autre chose, un vide, un vide qui ne demandait qu'à ce combler.
Lorsque j'approchais de ma monture, elle tenta de me fuir, chose que je ne comprenais pas, puisque cette bête me connaissait depuis plusieurs années.
Alors, je n'eus plus de doutes, quelque chose avait changé, mais quoi? Là était la question. Je m'étais changé, mais en quoi?
Pour quoi avais-je abandonné mon statut d'humain?

Chapitre 7

*Confessions:

Je ne savais pas. Je du lâcher le cheval et repartir à pied. Cela m'importait peu, après tout, j'espérais peut-être mourir de fatigue, alors manger des heures sans manger ne me semblait pas un problème, mais une aide pour aller vers ma fin. Cependant, je ne sentais plus la faim, après des heures de marches, la faim n'était toujours pas revenue, seul ce vide restait et demeurait. Je ne savais pas comment le combler.
Me soir, cela devint intenable, je finis, furieux, par tuer un animal qui rodait dans les fourrée. L'animal saignait, et je sentis cette force qui m'habitait m'inciter à me pencher sur lui.
Je résistais, je voulais conserver le peu de dignité qu'il me restait. J'étais sans doute encore un peu humain.
Mais elle était plus forte que moi, je cédais. Je posais ma bouche sur la fourrure, et laissais glisser ma langue sur la plaie. C'était bon, la force se renforçait, elle frémissait de plaisir en moi, elle se répendit doucement comme la peur. Et moi, j'avais peur. J'avais souhaité perdre mon humanité, mais je ne savais pas alors que c'était à ce point effrayant.
Je me sentais perdu en moi même.
Puis je sombrais dans une sorte de sommeil. Laissant mon corps sans défence, et la force prête à m'envahir...

....Le ciel était noir, noir désir. Seul debout au milieu d'une campagne carpatique, je revins à moi. Il y avait au fond de ma bouche ce goût qui me faisait peur, le goût du sang. Ce goût effrayant mais qui donne une sensation de pouvoir à celui qui le maîtrise. Cette envie de sang était là, présente en moi. Je savais que je n'étais plus du tout humain, et j'en avais peur.
J'ai couru, couru me cacher, je ne savais pas où j'allais, seul mon instinct le savait.
Je me suis retrouvé au milieu de ruines. Et là, je savais que je ne risquais rien. Mais j'avais faim, faim du pouvoir du sang.

Chapitre 8

Nikola était perdu, perdu au milieu des Carpates.
Mirael s'inquiétait. Depuis la mort de sa mère, Nikola avait disparu. Mais où chercher?
Seul sur le sol de la caverne restait un poignard oublié
Mirael avait pleuré, les autres aussi, mais ils ne le savaient pas, la peur qui les liait les empêchait de parler. Ils auraient voulu partir le chercher, mais comment trouver un garçon brun en cape rouge au beau milieu de ce pays perdu?
Mirael ne savait pas, mais il ne voyait qu'une façon de retrouver son ami: Satan. Il allait appeler Dracul pour que celui ci lui donne ce qu'il désirait, contre son âme sans-doute, mais ça n'avait pas d'importance.
Il le fit, dans le plus profond de la caverne, il alluma un feu, et récita les prières qu'on lui avait apprise en remplaçant Dieu par Dracul. Rien de plus simple, il traça un pentacle sur le sol, et la voix s'éleva.
Mirael eut ce qu'il voulait, mais plus d'âme. Le plus douloureux n'était pas d'être sans âme, c'était de la sentir être aspirer hors de soi, et de voir cette flamme bleutée aller avec d'autres dans une fiole.
Il ne connaissait pas le don du diable. Il avait peur d'une mauvaise surprise, pourtant, on n'entendais jamais quelqu'un dire qu'il avait été roulé par le Malin.
Rien, rien ne se passa, ce fut une journée comme tant d'autres, des heures dans la grotte perdue, et le soir, les coups de son père auquel il répondait avec violence. Juste une journée de larmes et de coups, mais peu importait, seul Nik'la était important pour lui.

Chapitre 9

*Confessions

Ce que je pensais des ruines était presque intact. C'était un vieux château, étrangement, il était vide, peu m'importait, la solitude seule me semblait raisonnable. Parfois, je pensais comme celui que j'avais été, je pensais aux remords, à ma mère et à ses cendres, à mes amis.
Mais je passais la plupart de mon temps à dormir. C'était poussé par la faim que je sortais la nuit. Le sang me procurait une sensation étrange de pouvoir et de médiocrité. Mes canines s'allongeaient, et la seule fois où j'avais aperçu mon visage de jour, je l'avais trouvé excessivement pâle, comme la neige au petit matin.
J'évitais les habitants du village qui se trouvait au pied de la colline. Ils ne montaient que rarement près du château, un couple parfois, ou des gosses qui se cachaient. Pendant ce temps, je restais caché dans une espèce de cave, attendant que les bruits de pas, les cris ou les roucoulements cessent. Je luttais contre mon désir de chaire, c'était dur, mais je n'avais encore pas goûté le sang d'un homme, je pouvais encore résister.
Mais seulement un jour, j'étais terré dans ma cachette, parce que des enfants jouaient. L'un d'eux pour se cacher eut l'idée de descendre là où j'étais.
Il m'aperçut et me pris pour un des autres gamins. Je lui fis signe de sortir, je n'osais pas ouvrir la bouche, je me sentais attiré pas lui.
Le gosse m'approcha, c'était trop tard. J'eus le temps de lire la panique dans ses yeux, la demande de pitié, mais je ne pouvais pas. J'aurai voulu le laisser vivre a fond, mais l'instinct était trop fort.
La nuit je pleurai sur le cadavre de l'enfant blond. Il ressemblait à Mirael quand nous étions plus jeunes. C'est ce qui me marqua le plus, plus encore que d'avoir tué un enfant. Je n'étais pas si inhumain que je le pensais, pas encore.*

Mirael ne vit rien. Au soir, il avait peur que rien ne se soit produit. Il connaissait une petite prière, une litanie interdite.
"Gloire et louange à toi, Satan dans les hauteurs
Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs,
De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence!
Fais que mon âme un jour, sous l'Arbre de Science,
Près de toi se repose, à l'heure où sur ton front
Comme un Temple nouveau, ses rameaux s'épandront."
Il récitait au milieu du pentacle, car il n'avait pas voulu rentrer dans son enfer. Il sentit une main se poser sur son épaule. Satan?
"Mirael, qu'est ce qu'il y a?"
C'était Carolus qui s'était approché à pas de loups. Il lui raconta, car il n'avait plus rien à perdre. L'autre l'écoutait, avec fascination, sans crainte, les dieux pour eux n'étaient rien, juste des mortels qui se croyaient supérieurs à cause d'une durée de vie incroyable.
Ils se regardèrent un long moment lorsque le récit pris fin, puis, Carolus se leva. Il faisait noir, on ne distinguait plus rien à l'intérieur. Mais arrivé à la lumière de la lune, Carolus sursauta. Mirael avait dans son dos deux ailes noires, et sur la tête des cornes ébènes.


Chapitre 10

Confessions:
L'aube se levait dans la campagne froide et dorée. Il dormait contre un arbre noir dont les branches lourdes carressaient son visage enfantin. Je savais que j'aurai du rester dans mon abris, mais je n'arrivais polus à résister. L'enfant que j'avais tué avait réveillé en moi une partie qui n'avait encore jamais été dévoilée. Je sentais qu'il y avait d'autres hommes à quelques mètres, dans les champs, ou sur la route. Mais je devais me nourir. Je regardais ce jeune-garçon endormi, sa peau était pâle et ses joues roses de froid, il dormait d'un sommeil si léger.
Je me penchais sur lui. Quand mes dents entrèrent dans sa peau, il ouvrit les yeux terrorisés, mais iln'eut pas le temps de crier, déjà son âme s'envolait. Son sang était bon, un liquide délicat et savoureux. Je le laissais pour que les autres le voient, deux trous profonds et rouges contrastaient avec la paleur de la gorge.
Je savais que les villageois avaient peur qu'un loup n'ai mangé l'autre enfant. Là, ils n'auraient plus de doute. J'aurai du cacher le corps, mais mon instinc disait que cela ne se faisait pas.
J'entrais dans la forêt lorsque des hommes se mirent à crier, je savais qu'il fallait courir, courir vite, comme une bête sauvage traquée par des chasseurs. Ma vie n'était rien, j'étais le seul à savoir que j'existais. Personne ne supplierait pour moi, je devais courir.

Mirael savait qu'à présent il pourrait retrouver Nikola. Ils n'attendirent pas le matin pour partir chercher Nikola. Il était loin, il était même si loin que cela semblait impossible. En quelques jours, il avait parcouru la moitié du pays. Mirael sentait que quelque chose chez son ami était différent. Il ne le rensentait pas comme il ressentait les hommes. Il n'était plus ce qu'il avait été, un gentil garçon loyal.
Carolus s'inquiétait pour Mirael. Il l'avait suivit par peur de ce qui pouvait lui arriver. Ces cornes et ces oreilles étaient sign de souffrance. Voilà ce qu'aurait dit sa mère. Sa mère était folle, mais sur ce point elle avait oujours raison, elle ne se trompait jamais. Il sentait qu'elle savait qu'ils avaient tués Christinia. Mais elle se taisait, terrée dans son long silence de malade.
Il s'inquiétait aussi pour Vi, elle ne savait rien, ils n'avaient pas pris le temps d'aller la voir, et à vrai dire, ils ne savaient pas si elle était encore au château, où si elle s'était éloignée.

Confessions:
Les hommes armés de crucifices tournaient dans la forêt jours et nuits. Je commençais à avoir du mal à me nourir, cependant ces idiots ne me trouvaient pas. Ils passaient leurs nuits à trembler dans le noir autour d'un feu, et n'osaient pas s'en éloigner. Ils avaient l'air stupide.
Je passais mes journées dans la crypte à dormir où à courir après des rongeurs, parfois, je tentait d'apercevoir mon visage dans de l'eau, il était plus blanc chaque jour, j'avais même l'impression qu'il allait disparaître.
Seulement, l'automne arriva tôt, et mes chasseurs furent obligés de rentrer dans leurs foyers avec leurs femmes et leurs gosses. Ils ramassaient les noix, les pommes et les marrons, de temps à autre, j'attrapais un gosse ou une jeune-fille, et je dégustait la chair tendre. Les hommes craignaient les loups, je savais que dans la forêt je ne risquais rien, les champs étaient risqués, mais les hommes lents.

Les chevaux fatigaient vite, et Mirael et Carl' durent s'en débarasser. Des marques rouges venaient nuit après nuit se dessiner sur le visage angléique de Mirael. Carolus sentait le Diable, cet immortel qu'il n'avait jamais craint devenait alors son ennemi. Il sauverait ses deux amis, puis il turait cet humain prétentieux qui se croyait invincible.
Ils marchaient jours et nuits, se perdant parfois dans les montagnes, dormant dans les grottes et mangean n'importe quoi.
Mirael refusait de s'avouer que Nikola avait changé de forme, qu'il n'était plus un homme. Il n'osiat pas le dire à Carl', et pourtant, il le savait. Nikola était comme lui une créature, mais il lui semblait qu'il était pire encore que lui...
Prose de myel, le Mardi 7 Décembre 2004, 21:39 dans la rubrique "Jahe".

Commentaires :

Samorod
07-12-04 à 21:43
Qu'est-ce que tu voudrais qu'on laisse comme commentaire après cela ?
(le silence qui suit Mozart, c'est encore du Mozart ...)

 
myel
07-12-04 à 21:46
Je ne demande pas forcément de commentaires, il faudrait déjà que quelqu'un lise (hum), sinon, je me demande simplement si quelqu'un veut la suite où si je laisse tomber.... parce que j'ai envie de continuer, mais bon, de toute façon personne ne se rappelle jamais du début...
(Tu me compares à Mozart?)

 
Samorod
07-12-04 à 21:54
Non, avant de te comparer à Mozart, j'attends de t'entendre au piano (tu n'as pas la pression là ?)(tu composes de la musique aussi ?)

 
myel
07-12-04 à 22:45
La pression, noooon pas du tout, quelle idée ^^ (arg, comment je vais faire pour égaler Wolfgang Amadeus moi?)
Euh ben opur la compositin, j'ai pas encore trouvé comment faire, je devrais essayer pour voir.... je vais l'égaler moi Wolfgang, le surpasser même! (je suis mal partie)
voilà pour mes expliqutaions un peu confuses (un peu!)
Bonne nuit?

 
pierredelune
08-12-04 à 15:17
Je me disais bien que le début et surtout le titre me disait quelque chose. Oui, en effet, kazibao.
J'ai donc apprécié une deuxième fois ce que j'avais lu et ai pu continuer la suite. Dans l'ensemble, niveau orthographe, il manque quelques S sinon, ça va, comme d'habitude. ^o^
J'aime bien l'histoire et je m'en vais donc lire la suite. :)

 
myel
08-12-04 à 15:25
Oui, bon, quelques S, des fautes d'orthographe et de frappes (surtout ça)
bon, ok, deux lecteurs, ça vaut le coup que je poursuive...