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Un moment de solitude, et....
Non, ça va, c'est passé
... cette curiosité malsaine de la mort va finir par m'entraîner, j'ai l'impression de créer moi même ce qui me fait souffrir.
Après tout, je n'ai pas besoin de revenir toujours sur des souvenirs, c 'est idiot, je pourrais faire comme tout le monde et oublier une bonne fois pour toute. Enterrer mes amitiés mortes, et les guerres achevées, ça me ferait peut-être du bien, je voudrais être comme les autres certains jours, moi qui les détestes au fond, certains jours, moi aussi je voudrais tout oublier, tout, ne plus me souvenir des jurements et autres choses................ Je n'ai pas envie de me remettre en question, pas du tout, j'ai juste envie de vivre tranquillement, de ne plus avoir à faire des (mauvais) faux sourires, j'ai juste envie de laisser la joie m'envahir, c'est si dur à faire? J'avais réussi pourtant, je m'y étais jetée corps et âme dans la construction de ces joies simples, et puis, c'était fragile en fait, tout a été détruit, comme la maison de paille du premier cochon, et je n'ai plus le courage de tout recommencer, un nouveau bonheur ne m'attire pas, je veux juste l'ancien, avec sa folie, ses sourires, ses délires, ses fêtes que d'autres verraient comme ratées. Oui, je voudrais juste que mon rire et les leurs reviennent, que je puisse à nouveau sauter sur une table sans avoir honte de moi.... je voudrais penser que bientôt il y aura une fête, que je devrais penser à tel tel et tel CD, je voudrais croire que nous courrons dans un caveau avec une bouteille en plastique ou des balles, je voudrais croire que quelque chose absolument absurde va avoir lieu. Je sais, il faut "vivre avec son temps" mais on en a pas toujours envie, et puis je n'ai pas envie de suivre le mouvement universel.... j'ai besoin de repères, comme tous les gosses, et on m'en a déjà enlevé une partie, alors on avait vraiment besoin de tout m'enlever d'un coup? Oui, on m'a apportés d'autres choses, dont l'amour d'ailleurs, mais une chose ne remplace pas une autre dans mon coeur.... pour moi, chacun est irremplaçable. Chaque pas est une fin du monde, une petite fin du monde à mon échelle, mais je voudrais ne plus avancer, rester là où j'en suis sur le chemin de la vie, l'année prochaine, je vais encore devoir faire un pas, c'est certain, je sens que je vais partir d'ici, de ses murs qui contiennent tant de choses, et j'aurai mal, encore mal, c'est pour ça que cette année, j'essaie de ne pas m'attacher, mais comment ne pas s'attacher, les vrais ermites n'existent pas, pourtant, j'ai essayé de les rejoindre tout en restant parmi les hommes, j'en ai conclus qu'il n'y avait pas d'ermites. Alors je m'attache, je fais mon "pauvre petit sourire" pour faire semblant d'aller bien, et puis j'attends le départ, je sais que ça fera mal, mais au moins, je sais exactement comment.... Prose de myel, le Mardi 11 Janvier 2005, 22:01 dans la rubrique "From me to me...".
Commentaires : J'étale parce que j'ai besoin de m'exprimer, je n'ai pas besoin qu'on commente, j'ai juste besoin de parler, je n'ai pas besoin d'une oreille, et puis pour m'exprimer, j'ai besoin de le mettre quelque part où j'aurai l'impression qu'on pourra lire, oui, j'en ai besoin, je le sais, mais un journal ne me suffit pas, je ne supporte pas d'avoir un journal, d'ailleurs, à chaque fois que je les relis, je veux les mettre au feu (heureusement pour eux, pas de cheminée ici). Et puis, il ne s'est rien passé, absolument rien, juste un moment de silence....
Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que tu parles franchement, tu me fais rougir, à chaque fois j'ai honte de faire ce que je fais, j'ai peur de te vexer, même sans te connaître.... Je ne pense pas que mes deux "commentateurs" en sachent plus que toi, je ne le pense même pas, et ces textes sont pour moi, pour ceux que ça peut amuser de les lire, mais surtout pour moi, pour ne pas me murer dans le silence........................... Plus le temps passe, plus je cherche à trouver qui tu peux bien être...... De toute façon, maintenant, tout ça est oublié, ça n'a qu'une courte, très courte durée de vie pour moi un texte comme celui-ci.......... Dommage que tes textes soient éphémères ... cela dit c'est courant sur les jouebs, les gens écrivent des choses dans l'instant et n'y accordent plus d'importance dès qu'ils ont cliqué sur "quitter" ... c'est sans doute une mode ... je n'ai pas, pour ma part, la culture de l'éphémère (je me mouche encore dans des mouchoirs en tissu) ... lorsqu'on écrit ou lorsqu'on me dit quelque chose, je n'ai même pas l'idée d'imaginer que ce sont juste des propos de l'instant et que cela n'a aucune importance ; je n'ai pas encore tout compris au fonctionement des jouebs, tu t'en étais rendue compte,non ?
Hum, pour les propos des gens, je ne pense pas ça non plus, je me pose toujours beaucoup de question sur ce qu'on me dit :)
Je n'accorde pas plus d'importance à mes textes puisque je les écrit en cherchant à me trouver, mais je ne ressens plus la même chose quelques heures après (sauf en cas de déprime prolongée) alors les textes restent pour m'apprendre à me connaître.... Je suis contente que tu n'es pas l'air fâché, ça me soulage :) Bisoux :) (je n'arrive pas à m'arrêter de sourire aujorud'hui) Samorod,
Je lis chacune de tes interventions et à chaque fois je m'étonne de cette curiosité qui te pousse parfois jusqu'à l'insistance alors que toi-même tu ne livres rien de toi. Ne serait-ce pas simple honnêteté que d'avoir la même exigence envers toi-même qu'envers ceux que tu lis à compter du moment où tu déposes un mot qui t'implique nécessairement; il est vrai que les textes sont éphémères mais ils ne le sont pas plus que ne l'est l'émotion fugitive qui les fait naître. Pourtant, de texte en texte, de jour en jour se crée une continuité au delà même de chaque texte, ne serait qu'entre le lecteur assidû qui choisit de commenter et l'auteur qui choisit de livrer des fragments de lui-même. Tu es franc mais sévère Samorod, sévère et impératif vis à vis d'une écriture spontannée : lorsque nous écrivons et publions nous n'avons pas réellement conscience que nous serons lu, nous écrivons ce qui vient comme ça vient et au moment où nous appuyons sur le bouton d'envoi, je crois que c'est là que nous reprenons conscience du lecteur, du moins pour ma part. Le fait est que je ne me relis qu'au moment où le texte est envoyé et que je ne le réédite qu'après sa publication, au moment où je me mets à la place du lecteur. Tu es prompt au jugement a priori je trouve, parce que je sais que chacun de mes textes reste présent à mon esprit et souvent c'est davantage le lecteur qui ne considère pas le joueb dans sa totalité mais survole ses derniers textes (il est rare qu'on lise mes anciens textes, je pense les relire plus souvent qu'autrui). Nous n'ouvrons pas un débat mais exprimons un sentiment qui sinon resterait contenu et retenu, le joueb quant à lui est le témoin, avec ses lecteurs, de notre évolution jour après jour. Mais ça ne signifie pas que ça n'a pas d'importance, on entretient une relation affective à l'ensemble de notre blog et chaque parenthèse reste ouvert jusqu'à clôture du blog : le blog cest comme un organe vivant de nous-même. Je ne sais pas si tu peux le concevoir mais je crois que tu devrais écrire chaque jour ou presque comme nous le faisons durant des mois et tu ressentirais ce que représentent ces commentaires qui nous appuient ou au contraire énoncent des reproches ou des critiques. C'est comme si l'on touchait directement à notre intimité malgré le fait que nous choisissions pour certains de rester très évasif sur notre vécu quotidien; si tu lis entre les lignes, il y a malgré tout un peu de nous qui est avoué deci delà ... Tu m'excuseras cette intervention mais je te trouve parfois un peu brusque, même si ce n'est pas ton intention je pense ... Bien à toi Songe tu es tout excusé (de quoi d'ailleurs ? vous êtes chez vous sur vos jouebs et, même si vous vous mettez en scène et si l'entrée est libre, il n'est sans doute pas convenable de commenter le spectacle)
bien à toi également Samorod (enfin, Samorod pour Myel) |
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Rien à dire de précis.
Encore ces fameux textes codés à usage interne : tu étales ta souffrance en faisant allusion à des événements que toi seule (et quelques autres, en tout cas pas le lecteur de base) connaît. On trouve ce travers également chez celle que tu sais, travers qui consiste à dire : je suis malheureuse à cause de ce ce qui s'est passé, mais je n'explique pas ce qui s'est passé. Tu me diras que tu n'as pas envie d'expliquer, que c'est ta vie et que tu ne veux pas la divulguer sur le joueb, mais alors pourquoi l'évoquer, précisément, sur le net. Tu me diras aussi que tu as besoin de t'exprimer comme cela, mais pourquoi le faire de cette manière, si c'est purement privé, sur la place publique.
Le mystère n'a jamais rendu intéressant, au contraire il éloigne les autres (sauf les pervers).
Donc, rien a dire. D'ailleurs d'autres, mieux informés, savent très bien trouver les mots. C'est peut-être à eux d'ailleurs (et pas au tout-venant) que ces textes sont destinés. Pourquoi pas ? mais je te suggère alors, pour ce genre de textes, de verrouiller ton site et de ne pas laisser la possibilité de laisser des commentaires, sauf à ceux qui sont susceptibles de le faire utilement.
Tout ceci étant dit sans acrimonie, c'est juste une réaction comme ça en passant.