Il regarde l'eau qui ruisselle sur la vitre, c'est joli. Et puis avec il y a ce bruit qu'il aime. Quand il ferme les yeux et qu'il l'entend, tout deviens plus beau, comme quand il écoute dans le coquillage-dalmatien qui est sur l'armoire.
Les autres aussi ils aiment les images et le son, celui de la télévision qui braille dans toutes les maisons.
Quand il n'est pas ici, pas dans sa chambre, devant la fenêtre, c'est qu'il est à l'école. C'est dur l'école. Pas la maîtresse, pas l'orthographe, la grammaire, la géographie, l'histoire ou les mathématiques. Non, tout ça il aime bien, c'est autant de mondes différents qu'il découvre et auxquels il associe des sons et des images. Non, ce qui est dur, c'est les autres. Les autres avec leurs yeux méchants-moqueurs qui vous percent et se glissent dans chaque repli de vous même, de votre apparence.
Mais aujourd'hui, on est jeudi, jeudi après-midi, alors il est à la maison. Papa et maman travaillent tous les deux, il a toute la maison pour lui, il aime bien mais ça lui fait un peu peur.
Dehors il voit les éclairs qui dansent, et la pluie claque sur les carreaux, c'est beau.