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Décadence grotesque
"...j'ai renié l'espoir et la lumière. Et pourquoi? A cause de ce que je vois, la souffrance d'un monde abandonné qui se tord dans les flammes, ignorant pourtant son destin obscur, ou plutôt voulant l'ignorer, fermant les yeux devant sa chute sans fin, sa décadence grotesque."
E.C. L'enfant ferme les yeux, et tout est noir, mais c'est un beau noir. Le noir du chat de la voisine, le noir du grand chien fou des vacances, le noir des rêves. Un noir qui berce, un noir couleur de l'espace dans lequel on va si loin, si loin. Le noir tout lisse des dièses et des bémols. C'est le noir qu'il aime, qu'il vénère. L'enfant ouvre les yeux, il fait noir aussi, le noir de la nuit qui rampe sur la terre, et qui de sa grâce féline fascine les artistes et les autres. Un noir qui fait peur parce qu'on ne le connaît pas très bien, parce qu'on ne comprend pas tous les bruits qu'il suscite. C'est le noir qui intrigue avec ses perles d'étoiles, ses oeillades troublantes de lune rousse. Et l'enfant pense à sa journée, souris. Pourtant, il sait que c'est noir aussi, malgré le soleil, les rires. C'est le noir des ténèbres, celui qui se mêle au rouge de l'Enfer, un noir qu'on ne voit pas, un noir qui se cache. Le noir de la fin, le noir de l'apocalypse, celui qu'on a encore jamais vu, mais que tous les curieux attendent. C'est le noir qui fait mal. L'enfant soupire, il respire fort sous la couette et se sert un peu plus dans les draps. Il sent en lui quelque chose qui reste encore pour éclairer tout ce noir, une petite lanterne verte qui brille sans cesse dans son coeur qui bat à tout rompre. La flamme de l'espoir danse toujours dans le corps et dans l'âme de l'enfant. Il ferme les yeux, sert son ours. Encore un peu de vert pour sécher les larmes noires qui roulent et roulent encore. L'enfant sait qu'il devra se battre, mais ce qu'il aime ne finira pas sous terre. Prose de myel, le Mercredi 22 Décembre 2004, 23:59 dans la rubrique "Jahe".
Commentaires : Changer le rythme (des cadences grotesques)
J'aime beaucoup les histoires d'enfants. Merci ;)
Repondre a ce commentaire
pleure, dans le noir. J'aime bien ce noir, c'est comme une source d'inspiration non ?
Il intrigue, il suscite l'inconnu, la souffrance... mais il ne faut pas se cahcer sans arrêt... parfois il faut affronter, avec de vrais mots, des visages, des reactions... et là c'est dur...
et j'affrontais, et j'affronterai, et en effet, ça fait mal, très mal
on se ressemble un peu tu ne trouves pas... Tu as de la chance de sortir, plus le temps passe, plus je ressemble à une tortue, un escargot, enfin une bete avec une carapace, une coquille et qui se cahce sans arrêt
oui, mais tu montres encore le bout de ton nez ;-) je t'embrasse et met fin à ces desesperants echanges de commentaires qui n'arrangent surement pas ton chagrin. courage miss je t'embrasse fort et bon noël |
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