Pourquoi y a-t-il tous ses mots certains soirs et tant de vides durant d'autres qui s'allongent? Il y a d'éternelles secondes qui glissent sur les lèvres de la vie, et d'autres sur celles des pleureuses, mais ça n'a pas grande importance, parce qu'elles achèvent toutes leurs courses au bas du visage.
Il y a des mots qui courent les campagnes, fous et sauvages comme les chiens errants. Il y a des âmes comme ça aussi, elles se perdent dans les méandres des esprits torturés. Elles finiront par trouver la sortie, le labyrinthe n'est jamais un vrai piège, il y a une entrée, une sortie, c'est comme tout.
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Il se blottit un peu plus dans les draps, c'est confortable cette couette lourde qui l'engloutit. Comme un gros nuage de douceur qui l'enveloppe. Il aime ça, c'est la seule raison pour laquelle il ne râle pas avant d'aller dormir.
"Tu es un petit garçon turbulent" entend-il souvent. Il ne comprend pas exactement ce que ça veut dire, mais ça doit être à cause de l'assiette qu'il a cassé l'autre jour en courant autour de la table du jardin.
Enfin maintenant il peut se laisser accueillir dans les bras de la compagne de ses nuits. A ces côtés, il y a Doudou rouge, allié fidèle contre les cauchemars. Tout en coton, tout doux quand on passe son doigt dessus. Ca rassure la nuit lorsqu'on se réveille dans le noir.
Il roule un peu sur le matelas, s'enfonce un peu plus dans la couverture...

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Il y a des sourires qui sont fugitifs mais qu'on inscrit dans nos mémoires avec tant d'autres choses, des regards de ceux qu'on ne connaît pas. J'aime chercher à croiser les yeux des gens, pour y lire une histoire. La leur si possible, une autre si ils ont envie de la raconter.
J'aime les histoires...